Articles et émissions TV liés à ValForêt
Articles et émissions TV liés à ValForêt
ValForêt accueille vos questions et remarques.
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Canal alpha,
Telebilingue, lundi 1er avril 2024
Réalisation et production: Roane Flamand et Laurent Wyss
RJB
29 août 2024
OZA
« Cœurs de métier » : Mattia Gertsch
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L’exploitation des forêts représente un important pôle économique dans l’Arc jurassien. Portrait d’un jeune forestier-bûcheron de Valforêt, entreprise basée au Fuet, dans le Jura bernois.
Notre chronique « Cœurs de métier » part aujourd’hui à la rencontre d’un jeune forestier-bûcheron, également garde-forestier en charge de la biodiversité pour le compte de Valforêt, au Fuet. À 28 ans, Mattia Gertsch a grandi dans la nature, initié dès son plus jeune âge par les membres de sa famille. Il nous emmène dans son quotidien, de l’abattage à l’ancienne à la lutte contre les plantes invasives en passant par le développement de la biodiversité. Un métier du terrain où la rudesse de la tâche est contrebalancée par le bonheur d’évoluer dans la nature et par la grande diversité des tâches à accomplir. /oza
TeleBilingue
12 février 2024
Barbara Roelli /voir dès 10:00 min
TeleBilingue / INFO
Canal alpha,
Le journal, dimanche 18 septembre 2022, reportage: Loris Bonfils
Canal alpha /
LE JOURNAL
RJB
23 novembre 2023
ehe-vfe
Deux mares devraient bientôt voir le jour à Saicourt
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Le but est de restructurer une zone en apportant une fonction de biodiversité. Les mares pourront aussi permettre à différents types de batraciens de s’y établir…et de se reproduire
Garantir la diversité des espèces dans nos régions. La création de deux mares à Saicourt servira prochainement de lieu d’habitation et de reproduction pour les batraciens, comme la grenouille et le triton. C’est ValForêt SA qui va s’occuper de créer ces nouveaux habitats. Roman Bueche, garde-forestier dans cette entreprise, nous présente le projet : « Le but est de restructurer cette zone en apportant une fonction de biodiversité. Les marres pourront aussi permettre à différents types de batraciens de s’y établir. »
Roman Bueche : « Ces mares sont principalement construites dans le but de servir d’habitation à des espèces amphibiennes »
Un projet a déjà été mis en place cet été avec la création de deux mares situées au lieu-dit « la Combe Bordon », entre Le Fuet et Saicourt. Aucun bilan n’est possible pour l’instant, il faudra attendre la reproduction des espèces au printemps.
« Il est trop tôt pour tirer un bilan des deux mares déjà existantes »
Le projet des deux mares à Saicourt n’a pas soulevé d’opposition lors de la publication du projet dans la feuille officielle. Cependant, leur construction n’est pas actée. Il faut encore attendre le positionnement de certains offices qui n’ont pas encore remis leurs rapports. Si certains rapports s’avèrent négatifs, ils pourraient avoir valeur d’opposition. Le maître d’ouvrage ValForêt reste dans l’attente de ces rapports. Il espère tout de même obtenir le permis de construire d’ici la fin de l’année, pour commencer les travaux début 2024. Un objectif qui permettrait d’être prêt à temps pour la période de reproduction des batraciens, en printemps. /ehe-vfe
RJB
1er novembre 2023
rme
Tavannes : une centaine d’arbres malades prochainement abattus
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À Tavannes, l’allée d’arbres qui borde la route du Fuet va prochainement disparaître. La majeure partie de ces érables et de ces frênes est malade et représente un risque pour la sécurité
Les tronçonneuses vont prochainement rugir aux abords de Tavannes. Une coupe de sécurité est prévue le long de la route du Fuet, à la sortie du village à gauche. Les travaux d’abattage concernent toute une allée d’arbres centenaires malades qui, fragilisés et affaiblis, représentent aujourd’hui un danger pour les axes routiers et ferroviaire situés juste à côté.
Maladie et vieillesse
Une grande partie des frênes est atteinte par la chalarose (ou flétrissement des pousses du frêne) ; une maladie fongique d’origine exotique. En ce qui concerne les autres essences, comme les érables, leur mauvais état s’explique, d’une part, par leur âge avancé et d’autre part, par la répétition au fil des ans d’un élagage nécessaire à garantir le gabarit de la route. Dans les deux cas, la pourriture a attaqué les troncs, allant parfois jusqu’à les rendre totalement creux.
Tout doit disparaître
Pour pallier à ce problème, ValForêt SA, en charge de la gestion des forêts de la bourgeoisie de Tavannes, l’Office des ponts et chaussées du canton de Berne et les Chemins de fers du Jura ont décidé d’agir. Mais pour autant, impossible de sélectionner uniquement les spécimens malades. Il va falloir procéder à l’abattage de toute l’allée sur les 430 mètres du tronçon. « Il faut bien se rendre compte que tous ces arbres vivent ensemble depuis plus d’une centaine d’années, donc ils ont un effet de stabilité de groupe et le fait de n’en prélever qu’une partie, ça déstabiliserait l’ensemble », explique Roman Bueche, garde forestier à ValForêt SA.
Un site et du bois revalorisé
Au total, le coût des travaux s’élève à environ 30’000 francs. Entre 100 et 150 arbres, pour la plupart plus que centenaires, seront prélevés, ce qui représente près de 400 mètres cubes de bois. « Une grande partie sera revalorisée en bois énergie pour les chauffages à distance de notre région. Une petite partie sera sciée pour en faire des planches et le reste finira en bois d’industrie qui sera transformé en cellulose », détaille encore Roman Bueche.
Une fois les travaux d’abattage terminés, une nouvelle allée sera replantée à une meilleure distance des voies de communication. De nouvelles essences d’arbres, comme le tilleul, l’alisier ou encore le noyer, sélectionnées pour leur résistance aux maladies et leur résilience aux changements climatiques, viendront renaturer La Coué ; un petit ruisseau coulant en contre-bas de la route, livré à lui-même depuis plusieurs années. « Ce ruisseau est très refermé actuellement, donc on va essayer d’apporter un peu de structure le long des berges », conclut le garde forestier.
Les travaux dureront du 6 au 14 novembre (compris), entraînant une fermeture complète du tronçon routier. Une déviation sera mise en place. Les trains, en revanche, pourront circuler normalement, sous la supervision d’un service de protection. /rme
TeleBilingue
20 février 2023
Lucas Seidler
TeleBilingue / INFO
Le Quotidien Jurassien
1er novembre 2023
Antoine Membrez
Une allée entière d’arbres centenaires bientôt rasée à Tavannes
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Le paysage changera aux alentours de Tavannes. Malades, les arbres de l’allée qui relie le village de Fuet à celui du Tavannes devront être rasés.
Ça va faire un peu vide, reconnaissent-ils tous. L’allée d’arbre qui borde la route reliant la sortie de Tavannes au Fuet sera tout bonnement rasée sur 430 m de long dès la semaine prochaine. Plus d’une centaine d’arbres y passeront, dont la plupart étaient bien plus que centenaires, pour 400 mètres cubes de bois. Oui, cela fera un sacré vide.
Alors on a estimé nécessaire de préparer les sensibilités en expliquant la démarche en amont. « Pour ne pas que les gens nous prennent pour des brigands en voyant ce grand trou d’un coup », sourit Wesley Mercerat, …
RJB
13 février 2023
IBE
Un parcours pour sillonner la forêt qui grandit
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ValForêt et la bourgeoisie de Saicourt vont mettre sur pieds un sentier didactique sur l’ancienne décharge du Fuet revitalisée. L’avis de construction vient de paraître
L’ancienne carrière du Fuet se transforme en forêt didactique. Depuis 2014, une vingtaine d’espèces d’arbres et une vingtaine de buissons ont été plantés « Sous-Montbautier » pour revitaliser l’emplacement de l’ancienne décharge. Un avis de construction a été publié le 8 février dans la Feuille officielle pour la création d’un sentier didactique de 170m de long. La bourgeoisie de Saicourt et ValForêt, société qui regroupe sept propriétaires de forêts publiques : communes bourgeoises, mixtes et municipales de la région, veulent ainsi présenter et vulgariser la gestion durable de la forêt au public et aux écoliers. Grâce à cet Arboretum et divers panneaux explicatifs, les curieux pourront suivre l’évolution des essences plantées. Les promeneurs pourront aussi profiter d’une place de pique-nique qui sera montée grâce notamment à l’aide des élèves de 3H à 8H du village. Au total, ce projet de sentier Arboretum coûtera 35’000 francs et prendra donc place sur cette surface publique appartenant à la bourgeoisie.
Comparer les différentes essences
Le directeur de ValForêt Jean-Marc Friedli explique que les espèces ont été choisies avec soin : « il y a des arbres indigènes : bouleaux, tilleuls, merisiers, ormes ou pins, mais aussi des spécialités comme des noyers de l’Himalaya. On pourra donc observer comment ils se comportent lors de leur croissance, en comparant avec les noyers d’ici ».
Selon le garde-forestier, cet Arboretum est « un exemple parfait de la diversité qu’on peut amener avec une gestion intentionnée. Contrairement à ce qu’on peut penser, ce type de plantations est beaucoup plus diversifié que la forêt naturelle. Le hêtre qui prédomine ne partage pas. Donc forcément il fait toujours nuit dessous et il y a beaucoup moins d’espèces que dans une forêt gérée ».
Journal du Jura
10 février 2023
Baise Droz
Petit projet,
grande utilité
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BIODIVERSITE
Deux groupes de mares et un parcours didactique et ludique, tels sont les nouveaux projets soumis à consultation par ValForêt.
Depuis qu’elle existe, la société ValForêt s’est fait une solide réputation par sa gestion de l’économie forestière pour le compte des sept communes bourgeoises, mixtes ou municipales, soit celles de Petit-Val, Rebévelier, Saicourt, Saules, La Scheulte, Tavannes et Tramelan. Elle se donne pourtant d’autres missions. Les affaires de ValForêt fonctionnent plutôt bien, puisqu’en cinq ans d’existence la valeur ajoutée locale a doublé: «On coupe la même quantité de bois, mais on le vend plus cher par une meilleure valorisation et en renonçant à vendre à tout prix vers des clients de l’autre bout du monde», assure Jean-Marc Friedli, directeur de Valforêt SA. Statutairement, la société n’a pourtant pas que la seule mission de rentabiliser les forêts de sa zone d’activités. Elle se charge d’une exploitation qu’elle veut durable et qui tient compte de tous les rôles que l’on attribue à la forêt. Cela comprend aussi les activités de loisirs, les forêts protectrices qui surplombent les zones habitées, les routes et voies de chemin de fer. De même, ValForêt inclut dans ses mandats des travaux de valorisation écologique de sites forestiers. C’est dans ce contexte que deux sites ont été choisis, sur les communes de Tavannes et de Saicourt, pour y valoriser des zones humides là où elles ont perdu leur valeur écologique par eutrophisation ou par la repousse de divers types de végétation. A cette fin, ValForêt a obtenu le soutien d’un fonds pour la biodiversité des BKW. A la limite communale A l’extrémité ouest de la commune de Tavannes, à droite de la route cantonale Tavannes – Tramelan, pile avant le Moulin Brûlé, se trouve une très discrète zone humide, entre la Trame et la voie des CJ. Difficile d’accès et surtout éloignée des sentiers courus, ce site n’a que très peu de valeur sylvicole et, sans crues régulières de la Trame, il se referme inexorablement. Aussi, ValForêt a choisi depuis longtemps d’en faire un site d’intérêt biologique qui favorisera en particulier les amphibiens. Trois espèces sont encore présentes dans ce secteur où, pourtant, les opportunités de se reproduire se sont réduites comme peau de chagrin. Il s’agit de la grenouille rousse, du crapaud commun et du triton alpestre. Le triton palmé est une quatrième espèce qui sera possiblement favorisée par cette mesure. ValForêt vient de publier son projet d’ouvrir là trois petites mares, qui seront autant de lieux de ponte dans un milieu forestier assez frais, qui aura de bonnes chances de rester en eau même pendant les canicules que génère le réchauffement climatique. Ce type d’aménagement, plus compliqué en termes d’autorisation et de paperasse que de travaux sur le terrain, est particulièrement indiqué. Il n’y a pas bien longtemps, l’ancienne responsable des amphibiens du Karch, Silvia Zumbach, disait son souhait de voir augmenter considérablement le nombre de petits sites-relais permettant aux populations d’amphibiens de rester en contact les unes avec les autres, là où elles deviennent trop fragmentées. Il paraît certain que le site choisi sur ce lieu-dit Sagne Damatte (le marais aux fées en patois régional, pardon du peu) répond parfaitement à ce souhait. Amphibiens alliés de l’agriculture Il a pour autre avantage d’être séparé de la route par la Trame, ce qui limitera substantiellement le risque de mortalité sous les roues des voitures. De l’autre côté, le site est en contact avec la forêt de pente puis un pâturage boisé. La ligne des CJ coupe ce continuum, mais c’est un moindre mal en comparaison avec la route. L’autre site choisi, sur la commune de Saicourt, se trouve dans un pâturage de pente au lieu-dit Sagne Moré, en dessus du groupe de maisons Combe Borbon. Il s’agit d’un autre milieu humide, de peu d’intérêt économique et eutrophisé, où l’ouverture de deux petits plans d’eau réautorisera la reproduction des amphibiens, ces alliés de l’agriculture par leur grande consommation d’insectes en forêt et dans les pâturages.
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Une petite trotte éducative avant la grillade
ValForêt veut également oeuvrer en faveur de l’aspect ludique et éducatif dévolu à la forêt. Pour ce faire, il a jeté son dévolu sur le site de l’ancienne décharge du Fuet, qui est déjà en cours de reboisement depuis 2012. Concrètement, on y trouve plusieurs placettes comportant chacune un groupe d’arbres d’une même essence. «C’est différent de ce qui se fait d’ordinaire dans les arboretums, plutôt qu’un seul arbre par espèce, nous présenterons à chaque poste un groupe de plants plus ou moins bien développés. Une vingtaine d’espèces ont été sélectionnées, parfois indigènes, d’autres fois non. Ainsi, il y aura des pins sylvestres, des ormes, des noyers, des bouleaux, des merisiers, des mélèzes, des érables planes et des douglas», révèle Jean-Marc Friedli, directeur de ValForêt SA. Le petit parcours en zigzag de 170 mètres, objet de la mise à l’enquête contrairement à la plantation déjà effectuée, sera jalonné de panneaux expliquant la gestion durable des forêts. Enfin, en guise de récompense, un foyer entouré de rondins servant de sièges permettra de se préparer une bonne grillade. Ce projet servira en particulier de lieu d’information aux écoliers qui participeront à sa réalisation.
TeleBielingue / INFOFLASH
TeleBielingue,
INFOFLASH du 18 septembre 2022,
reportage: Lucas Seidler
TeleBielingue / PORTEFEUILLE
TeleBielingue,
Emission portefeuille du 26 juin 2020,
reportage: Louis Bögli
Journal du Jura
03 mai 2022
Emile Perrin
Le paradis du bois pour bricoleurs s’agrandit
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Le paradis du bois pour bricoleurs s’agrandit
Ouvert il y a bientôt deux ans et fort de son succès, le point de vente de ValForêt élargit son offre. La consommation locale demeure au centre de la réflexion.
Des piquets, des planches, des carrelets, des copeaux. Tout y est. Ouvert depuis bientôt deux ans, le shop de ValForêt grandit vite et bien.
Grâce à la récente acquisition d’une calibreuse à bois rond, le self-service du Moulin-Brûlé, situé entre Tramelan et Tavannes, a élargi son offre. Une nonantaine de produits sont disponibles. «Nous avons toujours pour objectif d’innover. Grâce à notre nouvel outil, nous pouvons proposer des piquets pour clôtures entre 6 et 20 centimètres de diamètre, et de différentes longueurs», se réjouit le directeur de ValForêt, Jean-Marc Friedli. «Cela nous permet d’utiliser du bois qui n’est pas sciable et qui ne possède pas de valeur calorifique suffisante pour en faire des copeaux.»
» Chaque franc dépensé ici reste dans la région. «
Jean-Marc Friedli, directeur de ValForêt
En sus de cette offre étendue, le shop propose également un nouvel espace intérieur où l’on trouve une multitude de planches et autres carrelets. Un petit paradis pour bricoleurs, d’intérieur ou d’extérieur selon la saison.Car le shop est ouvert toute l’année, 24 heures sur 24 pour la partie extérieure, entre 6h et 20h pour l’intérieur. Mais, au-delà de ces horaires qui offrent une disponibilité bienvenue, le shop de ValForêt répond à une demande. «Il y a deux ans, notre clientèle venait soit pour l’aspect pratique, soit par conscience écologique», relance Jean-Marc Friedli.Aujourd’hui, le point de vente compte une nouvelle corde à son arc.
«A l’ouverture, la pression sur les prix était conséquente. Les grandes surfaces étaient bien moins chères. Désormais, les prix de leurs bois importés, de Pologne ou de Belgique principalement, ont quasiment doublé.»D’où l’intérêt encore accru de consommer local, pour le bois également. «Il y a une soixantaine d’années quand on désirait réparer sa barrière ou refaire sa façade, on allait à la scierie du coin, qui était alimentée par du bois local, coupé par le bûcheron du village. On ne se posait même pas la question», détaille le directeur de ValForêt.
Chiffre d’affaires en hausse
C’est justement ce que propose le magasin tramelot. ValForêt, dont l’actionnariat appartient à sept propriétaires forestiers publics de la région, garantit que toutes les étapes de la production du bois vendu dans le shop sont exécutées dans un rayon de 20 km. «Nos piquets sont un franc moins cher que ceux vendus en grandes surfaces», précise encore Jean-Marc Friedli, investi d’une mission qui trouve un public de plus en plus large. «Nous désirons créer de la plus-value locale avec un produit local. Chaque franc dépensé ici reste dans la région.»
Preuve de la justesse de la démarche, le shop de ValForêt grandit bien pour un nouveau-né. «Lors de la première année d’exploitation, entre juin 2020 et juin 2021, nous avons réalisé un chiffre d’affaires d’environ 30 000 fr. Nous allons vraisemblablement faire mieux que de le doubler sur la deuxième année», révèle le directeur. «Sur les trois premiers mois de 2022, nous avons quasiment triplé nos ventes par rapport à l’année précédente.»
Grâce essentiellement à des clients de la région. L’immense majorité d’entre eux vient de Tramelan, Tavannes, Le Fuet et Reconvilier. Mais des Vaudois, Valaisans ou Français s’y sont également arrêtés. Disponible en tout temps, payable sur facture, en liquide ou par voie électronique, le shop de ValForêt vise juste. Les bricoleurs de tous horizons y trouveront leur bonheur. A bon compte.
Le Quotidien Jurassien
27 novembre 2020
PB
Des îlots de régénération dans les pâturages
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Des îlots de régénération dans les pâturages
À la sortie du Fuet, en direction de Bellelay, promeneurs et automobilistes ont pu observer ces derniers temps l’apparition de plusieurs solides enclos en bois. Il s’agit en fait d’îlots de régénération destinés à favoriser la pousse de nouveaux arbres.
« Certains pâturages boisés ont été très fortement touchés par le bostryche ces deux trois dernières années, eplique Toni Oppliger, de la société de gestion sylvicole ValForet SA. Pour compenser les pertes, il faut replanter. Mais dans un pâturage, l’implantation de nouveau arbres se fait difficilement en raison de la pâture du bétail. Nous avons donc décidé d’utiliser une méthode que nous avons découcerte dans le canton de Vaud : il s’agit de créer des îlots de régénération, dans lesquels les arbres et buissons nouvellement plantés sont protégés du bétail. »
La sécheresse et le bostryche ayant fait plonger le prix du bois ces derniers temps, les propriétaires de forêts se retrouvent souvent avec de gros stocks de troncs sans valeur sur les bras. C’est donc sans regret qu’ils ont accepté d’en céder une partie pour la construction des îlots. « il est prévu que ces barrières restent en place jusqu’à ce que les nouvelles pousses n’aient plus besoin d^être protégées du bétail, poursuit Toni Oppliger. Cela prendra 10 à 15 ans, et, durant ce laps de temps, les troncs vont se dégrader dans un cycle naturel, pour finalement se transformer en humus et donc profiter à la faune et à la flore. »
On aurait pu imaginer que les agriculteurs ne voient pas d’un bo œil cette réduction de la surface herbeuse à disposition du bétail, mais il n’en n’est rien. « Nous avons souvent placé les îlots près de cailloux ou de souches, précise Toni Oppliger. Et puis, certains agriculteurs nous ont même encouragés dans notre démarche parce que les animaux commancent à sérieusement manquer d’ombre pendant les périodes les plus chaudes. »
Une idée reprise.
Sur les sept communes qui sont actionnaires, la société ValForêt à installé 19 de ces nouveau îlots. Dont sept à la sortie du Fuet. « Mais on constate aussi que, depuis, plusieurs autres gestionnaires sylvicoles ont repris l’idée », ajoute Toni Oppliger.
En D’autres termes, ce genre de construction va désomais faire partie de certains paysages.
Journal du Jura
22 juillet 2020
Sébastien Goetschmann
Au confins de la biodiversité
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La création de lisières étagées est bénéfique à la fois pour la flore et la faune. Elle participe en effet à multiplier les types d’habitats entre la forêt et les zones agricoles.
Visuellement, le résultat n’est pas très impressionnant, voire déroutant. Une lisière étagée se compose en fait de plusieurs strates différenciées:la forêt, un cordon de buissons, une bande herbeuse, puis les terres cultivées. Des tas de bois, comme laissés à l’abandon, ajoutent encore à donner un aspect quelque peu négligé pour les passants habitués à concevoir la lisière comme élément marquant du paysage. Jean-Marc Friedli, directeur de ValForêt SA, nous donne rendez-vous en bordure de la forêt de la Côte, à Tramelan, pour expliquer l’importance de la lisière étagée.
Sur cette parcelle, qui offre 30 m d’espace libre avant d’atteindre la futaie, les premiers travaux ont été menés en 2012. «Le problème dans une région calcaire avec de fortes précipitations, c’est que le hêtre domine très majoritairement la composition des forêts», explique le garde forestier.
L’arbre à feuilles caduques représente 90% de la composition de la forêt de la Côte, auxquels s’ajoutent 10% de sapins, épicéas et érables. Le hêtre prédomine car, en grandissant, il intercepte la lumière, étouffant ainsi ses concurrents et empêchant le sous-bois de se développer. Seuls poussent à son pied du lichen, de la mousse et des champignons.
«Ce n’est évidemment pas idéal pour la biodiversité. Notre intervention consiste donc à procéder à une grande coupe en lisière.» Ensuite, la nature reprend d’elle-même ses droits.
Nature disparate
«Il est rare que nous devions planter des espèces, puisque la végétation pionnière croît naturellement.» Ce sont principalement des espèces héliophiles qui se délectent de la place qui leur est offerte: sureau rouge et noir, alizier blanc, saule marsault et blanc, viorne lantane et obier, chèvrefeuille, nerprun, églantier, aubépine, noyer, se développent à loisir, formant une bande hétéroclite de buissons et arbustes.
La zone herbeuse comprend, elle aussi, une riche variété de fleurs. Ensuite, il suffit de surveiller et entretenir la végétation qui s’est développée. «Ici, nous allons couper certaines espèces envahissantes pour conserver un maximum de diversité.»
Plus il y a d’essences, plus la biodiversité est importante. «La variété des habitats permet aux animaux de trouver un abri adapté. En quelques années, nous avons vu une différence. Ce sont principalement des petits mammifères comme l’hermine, le lièvre ou le hérisson, mais également de nombreux insectes et batraciens, qui sont revenus ici. Cela influence aussi les populations d’oiseaux, qui se nourrissent d’insectes.»
Gardiens de la forêt
Œuvrant sur un territoire de 12 communes du Jura bernois, la société ValForêt aménage chaque année environ 500 mètres linéaires de lisières étagées. Les coûts de ce genre d’interventions, qui entrent dans la Politique forestière 2020 et la Stratégie biodiversité Suisse, sont partagés entre la Confédération, le canton et les propriétaires.
Il faut en général entre trois et huit ans pour voir un dégradé se former après une coupe, selon l’exposition au soleil et la qualité du lit de germination. Si ces actions favorisent la biodiversité, c’est l’exploitation normale des forêts qui y contribue le plus largement.
Journal du Jura
23 juin 2020
Sébastien Goetschmann
Du bois local à disposition 24H sur 24
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ValForêt SA a ouvert un shop en libre-service au Moulin-Brûlé. Bricoleurs du samedi ou professionnels y trouveront divers articles provenant des forêts alentour.
Fort du constat que la volonté politique et privée de chercher des solutions durables s’affiche de plus en plus, ValForêt SA a ouvert un shop en libre-service. Il se trouve sur la commune de Tramelan, au Moulin-Brûlé.Le consommateur moyen peine, en effet, à trouver du bois local au détail, à moins de prendre congé en semaine pour se rendre dans une scierie ou une menuiserie. Le bricoleur du samedi se résigne donc immanquablement à aller dans un supermarché, où l’on trouve essentiellement du bois d’importation.
« Le but de ce shop est de reconnecter le client au produit local. » J-M.F
«Certes, les prix sont globalement un peu plus chers, mais dans ce shop unique en son genre le bois provient de nos forêts et toutes les étapes de production ont été réalisées par des artisans à moins de 12km à la ronde», affirme Jean-Marc Friedli, directeur de ValForêt SA. Certains produits sciés sont même parfois moins onéreux qu’en grande surface et, surtout, ils profitent au tissu économique de la région.
Le fonctionnement de ce petit magasin est basé sur la confiance, malgré la présence d’une caméra de surveillance. Les clients ont un bulletin à disposition, sur lequel ils indiquent les articles qu’ils désirent acheter. Chacun fait son propre total, qu’il est possible de payer en espèces sonnantes et trébuchantes, via l’application Twint, ou encore sur facture.
Les clients glissent ensuite leur bulletin dûment rempli dans la boîte, quel que soit le mode de paiement choisi. «Il est aussi possible de passer commande pour une grande quantité de marchandise», ajoute Jean-Marc Friedli.
Valeur ajoutée locale
Piquets, planches, carrelets, lattes, demi-cercles, etc. sont proposés dans le shop. «J’ai discuté avec quelques menuisiers et scieurs pour savoir quel genre de produits leur était parfois commandé au détail», explique Roman Bueche, forestier stagiaire fortement impliqué dans la mise en fonction et l’aménagement du local. «Il faudra voir ensuite ce qui fonctionne et adapter notre offre.» Les suggestions sont d’ailleurs les bienvenues. Il suffit de glisser un petit mot dans la boîte.
Les produits agencés proviennent de sapins, épicéas, douglas et mélèzes, qui font tous partie des 5500 ha de forêts que couvre la société. Une plus-value non négligeable pour le commerce local. «Les petits piquets, par exemple, avant, on les envoyait à l’exportation dans des fabriques de papier pour un prix dérisoire ou on les laissait simplement pourrir sur place», ajoute Roman Bueche. «Là, on a une valeur ajoutée dix fois supérieure grâce au travail fourni par les artisans d’ici.»
Jean-Marc Friedli estime que 50m³ de bois pourraient être vendus annuellement au shop. Une goutte d’eau dans la mer, comparé aux 22000m³ produits par ValForêt. «Si on atteint un chiffre d’affaires de 30000 fr. par an, ce serait déjà bien. Ce n’est bien sûr pas ça qui va sauver les propriétaires forestiers, souvent déficitaires. Mais le but de ce projet est avant tout de reconnecter le client au produit et au producteur de sa région.»
«Et c’est quand même sympa de penser que le bois utilisé pour fabriquer les planches de sa terrasse ou les rondins de son verger provient de la forêt juste en face de chez soi», conclut Roman Bueche.
Quotidien Jurassien
04 avril 2019
CLR
Six cent cinquante sapins terrassés par une attaque de bostryche curvidenté
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Les Tavannois, promeneurs et automobilistes de passage, l’auront sans doute remarqué. Ces derniers jours, une vaste opération d’abattage d’arbres se déroule dans le massif forestier situé à l’ouest du village, sur le plateau d’Orange. La trouée, impressionnante, est bien visible depuis la route cantonale reliant Tramelan à Tavannes, à la hauteur du manège et du terrain de football. Et pour cause: ce ne sont pas moins de 650 sapins blancs qui auront été coupés d’ici la fin de la semaine prochaine, victimes d’une attaque de bostryches curvidentés. L’opération, menée par Valforêt SA en collaboration avec l’Office cantonal des forêts, vise à empêcher que le phénomène ne s’étende plus loin, et en particulier dans les forêts protectrices situées à proximité.
Des forêts à surveiller de près
Comme l’explique Jean-Marc Friedli, directeur de Valforêt SA, la région est plutôt habituée à la présence du bostryche typographe, qui s’attaque aux épicéas. Le bostryche curvidenté, pour sa part, sévit d’ordinaire plutôt dans les régions de plaine. Mais suite à la sécheresse de l’été dernier, le bostryche curvidenté a trouvé dans la région un climat propice à sa prolifération.
Garde forestier en charge du secteur de Tavannes au sein de Valforêt, Toni Oppliger a détecté la présence du scolyte dans le massif forestier de la bourgeoisie de Tavannes l’automne dernier. Ce sont de petites coulées de résine accompagnées de petits trous sur l’écorce de bon nombre de sapins qui l’ont alerté. «Contrairement au bostryche typographe, le bostryche curvidenté hiberne non pas dans le sol mais dans l’écorce», explique-t-il. En attaquant l’écorce puis l’aubier, les scolytes forment des dessins dans le bois et, surtout, coupent le passage de la sève. Le sapin peut alors sécher en quelques mois. «Il est nécessaire d’agir dès maintenant car ce scolyte peut proliférer très vite si le printemps devient chaud rapidement», indique Jean-Marc Friedli.
C’est ainsi que l’abattage de pas moins de 650 arbres (800 m3 de bois) a été décidé. «D’autres petits foyers ont été repérés dans le Jura bernois, notamment dans la région du Raimeux. Mais les dégâts ne sont pas aussi conséquents qu’à Tavannes», souligne Lucien Blaser, ingénieur forestier au sein de la division forestière du Jura bernois à l’Office cantonal des forêts, qui invite les propriétaires de forêts à surveiller de près leurs biens ce printemps. «Nous redoutons en effet des cas importants.»
Le bois abattu est coupé et écorcé sur place. Il finira en bois de charpente, en panneaux ou ira alimenter l’industrie du papier. Il sera toutefois difficile d’en tirer un bon prix. «D’habitude, le résineux est recherché. Mais suite aux tempêtes du début de l’an dernier et aux attaques de bostryches qui ont suivi, le marché est saturé et ce bois est bradé. C’est d’autant plus regrettable qu’on sait qu’on en manquera par la suite», grimace Lucien Blaser.
Journal du Jura
16 mars 2019
Michael Bassin
Abattre les menaces et rechercher les protections
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Vaste opération de sécurisation
Les deux tiers des travaux ont d’ores et déjà été effectués. Si bien que d’ici une semaine les automobilistes pourront à nouveau emprunter la route longeant la Trame entre le Pont de la mort et le Moulin brûlé. Et les habitués pourraient être surpris tant la zone a visuellement changé d’aspect, devenant bien plus aérée. Mais gare à ne pas presser sur le champignon, la route n’a pas été élargie!
Depuis douze jours, ValForêtSA exploite les lieux en collaboration avec divers organismes cantonaux (offices des Ponts et chaussées, des Forêts, inspection de la Pêche) et la Bourgeoisie de Tavannes, propriétaire principale de la zone. Le but? Sécuriser la route qui voit quotidiennement passer 2000 à 2200 véhicules, et où il n’est pas rare d’y trouver branches et cailloux.
Les chantiers sont multiples. Il s’agit notamment d’abattre les nombreux arbres menaçants. «Ce phénomène s’est accentué depuis deux ans», explique Jean-Marc Friedli, directeur de ValForêt. «Le peuplement de frênes situés à l’extrémité ouest a été anéanti par un champignon qui décime une forte partie de cet espèce en Europe.»
Côté nord, ce sont les chutes de pierres répétées qui ont blessé des arbres, dont les pieds ont ensuite pourri. Enfin, des végétaux aux couronnes asymétriques posent également problème en période froide. «L’humidité de la rivière se fixe sur les branches sous forme de givre. Chaque jour, le poids augmente, finissant par tirer à terre les feuillus», détaille le garde forestier.
Des remparts naturels
Comme l’explique Jean-Marc Friedli, cette forêt est reconnue comme étant protectrice contre les chutes de pierres. Si bien que les opérations menées ces jours ne se limitent pas à supprimer les menaces, mais également à traiter la zone de telle manière à ce que les arbres puissent stopper ou freiner les cailloux. Il s’agit par exemple de favoriser la régénération naturelle en amenant de la lumière. «Ce genre d’entretien est nettement moins onéreux que des ouvrages de protection en dur», relève Jean-Marc Friedli.
Les quatre à dix personnes qui œuvrent sur le chantier s’occupent aussi de la Trame, où des amoncellements de bois obstruent le lit de la rivière. «Lors de grandes crues, l’eau s’accumule derrière ces embâcles qui finissent par céder. Et les dégâts en aval peuvent être conséquents», indique le spécialiste. «Ici, le travail consiste à couper les arbres menaçant de tomber en travers de la rivière et de vider le lit de cette dernière des arbres morts à risque.»
Les truites pas oubliées
Le hic, c’est que ces amas de bois sont souvent intéressants pour la faune piscicole. Dès lors, pour compenser leur disparition, plusieurs mesures (comme des troncs fixés) ont été réalisées. Seul du matériel in situ a été utilisé pour recréer ce qu’on pourrait appeler de nouveaux embâcles… mais pensés et maîtrisés cette fois-ci!
Le coût des travaux est chiffré à 90 000 francs. Le bois exploité poursuivra savie dans les chaudières de Tramelan et de Reconvilier, dans des scieries, de Suisse et du Plateau de Maîche, dans des panneaux, en Suisse, dans du textile, en Autriche, ou en papier, en Italie.
Quotidien Jurassien
16 mars 2019
oza
Lumière sur le grand chantier forestier
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Le paysage a changé de manière drastique aux abords de la route cantonale qui longe la Trame, entre Le Fuet et Tramelan. Le tronçon a été fermé à la circulation il y a deux semaines pour permettre d’importants travaux de sécurisation, auxquels se sont ajoutées diverses mesures sylvicoles et piscicoles.
Hier, en matinée, la société de gestion sylvicole ValForêt ainsi que des représentants de l’Office des ponts et chaussées, de l’Office des forêts, de l’Inspection de la pêche et de la Bourgeoisie de Tavannes ont présenté en détail l’impressionnant chantier qui devrait, pour sa plus grande partie, s’achever la semaine prochaine avec la réouverture de la route.
«Il était primordial de sécuriser le tronçon en abattant les arbres menaçants. Il n’y a pas eu de gros entretien depuis des décennies, et l’on observe depuis 2 ans une accentuation du phénomène de chute sur la route», relève Jean-Marc Friedli, directeur de ValForêt. Entre les frênes attaqués par le champignon Chalara fraxinea, les arbres soumis aux chutes de pierres répétées et l’humidité issue de la rivière provoquant le gel des branches et donc l’augmentation de leur poids, les risques sont conséquents.
L’abattage réalisé sur les lieux permet également une régénération de la forêt. «Comme il s’agit d’une forêt protectrice, nous laissons délibérément des troncs et souches afin de retenir les chutes de pierres, précise Jean-Marc Friedli. Ce genre d’entretien est nettement moins onéreux que des ouvrages de protection en dur.» Les travaux sont toutefois compliqués au vu du caractère abrupt du secteur.
Habitats favorables
Côté rivière, l’Office des forêts participe à la lutte contre le risque d’embâcles, qui sont des amoncellements – de bois surtout – obstruant le lit. Ce grand nettoyage n’est pas sans conséquence pour la faune piscicole, d’où l’intervention de l’Inspection de la pêche. Gérard Zürcher a précisé hier le but de son action: «Certains embâcles qui ont été liquidés sont positifs pour la faune. Aussi est-il nécessaire de recréer des habitats favorables en utilisant par exemple les matériaux issus de l’abattage.»
Cinquante camions
Au total, les travaux ont été devisés à 90 000 fr. Entre trois et dix personnes sont employées sur le chantier. Notons également que l’abattage a permis d’exploiter un volume de bois de 1200 mètres cubes, soit 50 camions. Il s’agit principalement de bois énergie, mais aussi de bois de sciage, de bois à panneaux, de bois pour textiles et de bois pour papier.
agrihebdo.ch
11 décembre 2018
AGIR
Un projet de gestion du bois dans le Jura bernois
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Trois gardes forestiers sont à l’origine d’un projet d’économie forestière axé sur une gestion efficiente, dynamique et centralisée du bois dans le Jura bernois, sous le nom de Val Forêt SA. Le projet est soutenu à hauteur 100’000 fr. par l’Aide Suisse aux Montagnards (ASM).
Jean-Marc Friedli, Sylvain Droz et Toni Oppliger, trois gardes forestiers de la région Tramelan-Tavannes et Petit-Val ont réuni leurs compétences sous un même toit pour lancer un projet d’économie forestière ayant pour objectif une gestion dynamique et centralisée du bois et visant l’élargissement de la vente de produits forestiers locaux ainsi que l’adaptation au marché actuel, informe aujourd’hui dans un communiqué l’Aide Suisse aux Montagnards (ASM) qui a participé au financement de cette opération à hauteur de 100’000 fr. Les communes de Petit-Val, Rebévelier, la Scheulte, Saules, Tramelan et les bourgeoisies de Saicourt et Tavannes ont activement collaboré à la réalisation de ce projet en constituant une SA de communes en mars 2018. C’est ainsi qu’est née Val Forêt SA dont la structure est opérationnelle depuis juin 2018 et qui représente un investissement total de 590’000 fr.
L’entreprise, présidée par Claude-Alain Paroz, et dirigée par Jean-Marc Friedli, emploie les trois gardes-forestiers à l’origine du projet, un secrétaire, ainsi que deux bûcherons. Le fonctionnement de Val Forêt SA est le suivant: chaque propriétaire public possède une part du capital-actions en fonction d’une clé de répartition prenant en compte les valeurs de rendement des peuplements de chaque actionnaire. Les frais et les recettes de la gestion courante des boisements sont ainsi entièrement transférés à la nouvelle société, chaque actionnaire restant propriétaire de ses forêts. L’économie forestière, souligne Jean-Marc Friedli, a un impact régional important. Le garde forestier précise que 50% de la surface du Jura bernois est constituée de forêts.
Domaines d’activité
Les activités de Val Forêt comprennent la gestion du patrimoine forestier de ses actionnaires dans un esprit durable de rentabilité. L’entreprise garantit le bon fonctionnement de la forêt, soit protection physique, paysagère et biologique, production. Elle réalise des tâches étatiques – déléguées par l’office cantonal bernois des forêts (OFOR) – de triage, comme la police forestière, le martelage, le conseil aux propriétaires privés, la surveillance des dangers naturels. Val Forêt assume aussi des travaux pour des tiers notamment dans la commercialisation de bois, la planification et le suivi de dessertes ou le conseil. La mise en valeur et la transformation des produits forestiers fait également partie de ses prestations. Elle approvisionne par exemple les chaufferies de la région en copeaux de bois et vend du bois de service ainsi que du bois de feu en bûche. Elle entretient les chemins forestiers, crée des îlots de régénération en pâturage boisé et des lisières étagées, détaille le communiqué.
Val Forêt commercialise son bois en Suisse à 50% et 50% à l’étranger, notamment en Autriche, en Italie, en France et jusqu’en Chine avec la vente de produits bruts. Son objectif principal, cependant, est de mieux valoriser la vente de produits transformés dans la région, comme par exemple les planches de façades et de développer d’autres marchés de niche.
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